Immobilier : quel statut choisir ?

On a tendance à simplifier un peu trop les choses quand il s’agit de se lancer dans les différentes démarches d’investissements immobiliers. On parle par exemple de courtier immobilier, sans savoir qu’il existe en fait 3 types d’agent disponibles sur le marché. Vous qui êtes sur le point de choisir la bulle comme la base de votre carrière professionnelle, on vous conseille fortement de vous renseigner sur les différentes possibilités avant de faire votre choix. Voici une petite idée des différents statuts d’agent possible.

Le courtier tel qu’on le connait

Commençons par le plus facile : le courtier immobilier. C’est l’image classique des agents immobiliers tels que le commun des mortels le connait. Il agit souvent en tant qu’indépendant. Mais il peut également créer sa propre agence. Dans tous les cas, pour vous targuer être un courtier, vous devez disposer d’une carte professionnelle que vous obtenez notamment sur demande et en présentant des assurances à l’administration.

Un certain nombre de justificatif vous sera demandé pour l’obtention de cette carte. Entre autres, vous devez avoir un certificat médical et un casier judiciaire vierge ainsi qu’une assurance RC pro ainsi qu’un diplôme de BTS dans le cursus de la profession immobilière au moins.

Par contre, il faut savoir que les courtiers peuvent être de deux sortes. Vous avez les simples intermédiaires, pour qui ces dossiers sont suffisants. Et vous avez les gestionnaires de patrimoine qui doivent aussi présenter une assurance supplémentaire : celle de la garantie des professionnels de l’immobilier.

Votre rôle en tant que courtiser ne se contentera pas de jouer les négociateurs entre le vendeur et les clients. Vous devez aussi savoir estimer les biens et connaitre du bout des doigts les démarches et les différentes procédures pour la vente d’un immeuble.

Le mandataire

Le mandataire a été largement marginalisé il y a 10 ans, mais commence de nouveau à avoir le vent en poupe. Sur le marché français, ils sont aujourd’hui plusieurs dizaines à exercer en tant que tel. L’avantage ici est que vous n’avez pas besoin d’une carte professionnelle. Le mandataire agit pour le compte d’un agent, qui lui détient la carte en question.

Par contre, afin de devenir un mandataire, vous devez être inscrit dans un réseau de professionnel. C’est là une garantie d’une grande importante pour les courtiers immobiliers, non seulement en ce qui concerne votre bonne moralité, mais aussi de votre professionnalisme.

Le mandataire travaille en tant qu’indépendant. Mais combien même c’est le cas, il doit être immatriculé dans le RSAC avant de commencer son activité. Et en tant que prestataire indépendant, il est seulement soumis à une obligation de résultat qui est ici de participer aux bons développements d’une agence immobilière.

Pour ce qui est des revenus, tout dépend du contrat de collaboration que vous signez avec votre agent immobilier. Pour information, ledit contrat doit aussi relater les droits et les obligations de chaque signataire.

L’agent salarié

Dans le marché immobilier, les agents salariés sont peu nombreux. Et pour cause, la volatilité du marché ne permet pas d’assurer un salaire constant à un personnel fixe. Néanmoins, c’est une autre possibilité de statut que vous pouvez très bien exploiter.

Comme n’importe quel salarié, l’agent immobilier sera soumis aux droits et obligations d’un contrat de travail classique. Il en sera de même pour l’employeur.

L’agent salarié agit pour le compte de son agence. Il part à la prospection d’un bien. Il négocie les prix et accompagne les clients dans chacune des démarches légales pour l’enregistrement de la vente. Le tout ne se fera pas directement sur commission qui partira à l’agence. Vous toucherez une rémunération calculée sur la base imposée par la loi à laquelle s’ajoute une prime en fonction des transactions réussie.

  • 19 mars 2018