Qu’est-ce que l’assurance collective ?

Au-delà du fait que l’assurance collective soit une couverture de groupe, la plupart des gens ne savent pas réellement ce que c’est cette notion et comment elle fonctionne. À qui s’adresse-t-elle ? Qui en sont les bénéficiaires ? Comment se gère-t-elle ? Les questions sont encore nombreuses sur ce point. Et pourtant, en tant que simple particulier, mais surtout aussi salarié dans une entreprise, on a le droit de connaitre les caractéristiques de ce genre d’engagement. Voici donc un guide pour y voir plus clair.

Un avantage pour les salariés

L’assurance collective est un engagement souscrit par les employeurs, mais dont les bénéficiaires sont les salariés. Mais attention, il ne s’agit pas d’une obligation pour les dirigeants d’entreprise, et d’ailleurs, généralement, seuls quelques cadres en profitent. C’est un avantage accordé par l’ancienneté dans une société ou la responsabilité du poste occupé.

Il est à noter que la mise à disposition d’une assurance collective ne permet pas aux entreprises de s’exempter de la signature d’une assurance santé pour l’ensemble de ses salariés d’après la loi du 1er janvier 2016, et ce, peu importe leur taille et leur domaine d’activité. Mais dans pour ce cas, vous n’aurez pas à payer l’intégralité des cotisations. Vous partagez les frais à hauteur de 50 % avec les employés. Cette assurance collective obligatoire couvre essentiellement les problèmes de santés, qu’elles soient ou non dus à la charge de travail. Frais d’hospitalisation, soins médicaux et prix des médicaments : ce sont les minimums couverts par ce complément de mutuelle.

Une assurance multirisque

C’est donc aux entrepreneurs de contracter l’assurance collective et de payer les cotisations. En échange de quoi, tout ou partie des employés de sa société profitera d’une couverture plus importante, et ce, contre toutes les situations ou presque. En effet, ce type de garantie fait partie des assurances multirisques. C’est-à-dire qu’elle couvre aussi bien les problèmes de santé que les autres petits soucis du quotidien pouvant mettre en péril la qualité du travail.

Parmi les situations couvertes par l’assurance collective, on peut citer notamment la protection complémentaire en cas de maladie et de maternité ou encore en cas d’invalidité ou de décès. Cette dernière peut également faire office d’assurance voyage, notamment dans le cadre d’une mission professionnelle. L’assurance collective prend en charge le versement des indemnités de chômage et peut être utilisée comme une assurance vie, si le besoin s’en fait ressentir.

Néanmoins, pour ce qui est des remboursements, les assureurs émettent des réserves inscrites notamment dans le contrat d’adhésion. Les circonstances de l’accident, la zone de couverture, les responsabilités du salarié et bien d’autres encore seront étudiées à la loupe avant que les fonds ne soient libérés.

Une assurance qui ne se souscrit pas à titre individuel

Comme son nom l’indique, ainsi que susmentionné, l’assurance collective ne se souscrit pas à titre individuel, mais en groupe. En de termes plus simples, l’employeur s’engage à verser des cotisations pour une meilleure prise en charge des dépenses de l’ensemble de ses salariés. Mais en cas de besoin, la demande de remboursement se fera tout de même à titre individuel.

On distingue notamment deux types d’assurance collective : celle obligatoire, qui concerne les groupes fermés et celle ouverte. En moyenne, les entreprises optent pour la seconde option dans la mesure où non seulement elles peuvent limiter le nombre de personnes couvertes par la garantie, mais aussi que l’adhésion n’y est pas obligatoire. Mais au final, les questions de budget impacte également dans le choix de l’assurance collective à souscrire. La première option est plus chère, car tous les salariés en profitent. Plus le nombre de personnes couvertes augmente, plus les cotisations seront plus importantes.

  • 28 mars 2018